La Tannerie, 1er centre d'affaires de Metz
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La Tannerie, 1er centre d'affaires de Metz

La Tannerie, 1er centre d'affaires de Metz

Historique du centre d'affaires
de 1936 à nos jours

De 1936 à nos jours...

          Lors de la seconde guerre mondiale, et plus précisément de 1941 à 1944, la manufacture est réquisitionnée pour participer à l'effort de guerre allemand. A cette période la tannerie produit trois cent cinquante à quatre cents cuirs par jour, malgré les difficultés d'approvisionnement. Après la guerre, en 1945, l'établissement toujours dirigé par Monsieur Pierre Van Cutsem, connaît de plus en plus de difficultés à vendre ses produits, dont la qualité n'est pourtant pas à remettre en cause.
          

En fait, c'est tout le marché du cuir, et particulièrement du cuir industriel qui s'étiole à partir des années 1950 en raison de la concurrence que lui font les nouvelles matières synthétiques comme le caoutchouc. De plus, les courroies de cuir deviennent inutiles depuis que les usines ne fabriquent plus elles-mêmes l'énergie dont elles ont besoin, comme par le passé, avec la machine à vapeur. Enfin, la fermeture au début des années 1960 des usines textiles vosgiennes qui constituaient des clients importants de la tannerie de Saint- Julien, porte le coup fatal à l'établissement.

           Malgré les efforts entrepris pour une reconversion dans la confection de cuirs à dessus de chaussures et de serviettes avec la création d'un atelier de peinture, une modernisation des structures de production et l'emploi d'un important personnel féminin, la disparition de la manufacture semble inévitable. Elle ferme ainsi ses portes définitivement en 1962, en licenciant trois cents personnes. Les maisons que possédait la tannerie sont revendues, pour la plupart aux employés qui les occupaient déjà. Les locaux sont alors occupés par divers ateliers et magasins. On y trouve par exemple le bureau d'un géomètre, un magasin animalier ou encore un réparateur de vélos...
           Mais le site appartient toujours à la société Manulor dont les héritières de Monsieur Van Cutsem sont les actionnaires. Laissés pour ainsi dire à l'abandon, les bâtiments de l'ancienne tannerie deviennent la " verrue " de Saint-Julien et on commence donc à envisager de raser les ruines de ce qui fut pendant plus d'un siècle la gloire et le cour du village. Seul un bâtiment, qui constituait la salle des machines de l'ancienne tannerie, reste intacte.

En 1991, Monsieur MICHEL rachète aux filles de Monsieur Van Cutsem, la société MANULOR, avec le projet de rénover la Tannerie et de la reconvertir en centre d'affaires. Après 6 ans de difficultés administratives exacerbées par les réticences de la municipalité, le chantier commence, fin 1996.

Après avoir été laissé à l'abandon durant plusieurs années, l'état des batîments est déplorable et l'entreprise de rénovation est de taille.

Mais peu à peu, les travaux avancent...

Et le nouveau visage de la Tannerie apparaît...