La Tannerie, 1er centre d'affaires de Metz
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La Tannerie, 1er centre d'affaires de Metz

La Tannerie, 1er centre d'affaires de Metz

Historique du centre d'affaires
La genèse


          Pour
les amoureux de l'histoire, nous vous présentons ici en cinq parties le périple de la tannerie depuis sa création jusqu'à nos jours... (l'ensemble des photos date vraisemblablement de la période 39-45).

La genèse
...

          Créée en 1811 par Messieurs Mathieu et Hâân, la tannerie de Saint-Julien-Les-Metz est à l'origine une petite tannerie de cuir fort traditionnelle, qui acquiert une bonne réputation dés 1825, date de la première exposition de Metz, où elle obtient une médaille de bronze pour les cuirs présentés. Elle est rachetée en 1855 à la veuve de monsieur Hään par monsieur Sendret qui en fait un établissement modèle pour l'époque. C'est en effet grâce à la volonté et la persévérance de cet homme que la tannerie connaîtra une renommée considérable, que ses successeurs sauront préserver par la suite, malgré un contexte historique très défavorable.

         La tannerie de Saint Julien lès Metz, c'est donc d'abord un homme ou plutôt une famille, dont il convient ici d'évoquer brièvement le parcours.

           En 1823 s'installe à Metz un jeune corroyeur de Paris, surnommé "le Parisien". D'abord simple ouvrier, il devient quelques années plus tard patron d'un petit établissement de corroierie anglaise rue du Pont St Georges, qui s'agrandira en 1850 lorsque son fils, Monsieur Sendret prendra la succession paternelle. Pour compléter l'établissement, devenu insuffisant, il rachète alors en 1855 la tannerie de Saint-Julien les Metz, les travaux de tannerie et de corroierie étant complémentaires.

 On compte déjà en quatre-vingt ouvriers à la tannerie de Saint-Julien et une quarantaine à sa maison de Metz, chiffres très étonnants puisque les établissements messins les plus importants ne comptent alors pas plus de vingt-cinq compagnons.

         Cette même année, Monsieur Sendret fait sensation en Moselle en achetant pour 10000F une refendeuse à ruban, machine révolutionnaire pour l'époque, et qui n'est encore presque qu'un prototype, puisque il n'en existe alors que deux en France. L'intérêt de cet achat est double: d'une part la machine (qui effectue " le crouponnage ", améliore considérablement productivité ainsi que la qualité des coupes. Elle produit en effet quarante fentes de peaux par heure, alors que dans le même temps, un ouvrier expérimenté n'en peut faire que trois ou quatre.

           La refendeuse, améliorant le rendement donne à la tannerie une compétitivité incomparable qui fait bientôt péricliter un certain nombre de petites tanneries du département. D'autre part, cette machine, inaugurée en grandes pompes contribue à faire connaître l'établissement dont la notoriété dépasse maintenant largement les frontières de la Moselle.